Dans l'euphorie de la puissance et de la vitesse

Une machine d'impression de la taille d'un immeuble de deux étages, avec la puissance, l'endurance et la vitesse d'un bolide de course : qui peut se l'imaginer ? Voir comment les pointes frappent le cuivre 7 500 fois par seconde, comment des bandes de papier en apparence infinies foncent à 50 km/h à travers le système d'encrage et comment le système d'agrafage relie 20 000 à 30 000 exemplaires de la nouvelle édition du magazine « AUTO MOTOR UND SPORT » par heure : voici ce qui a fortement impressionné Patric Otto. Et ce, malgré le fait que les voitures de course puissantes et rapides font déjà partie de son quotidien. En effet, il suit un apprentissage en tant que concepteur de médias avec spécialisation numérique et impression dans la rédaction de Motor Presse à Stuttgart. Mais il n'a effectivement pas vécu tout cela en direct et aussi proche des machines...

Avec leurs hôtes, les partenaires d' « AUTO MOTOR UND SPORT » commencent leur visite de l'imprimerie avec la machine de gravure

 

En bonne voie depuis le début et motivé par de longues années de collaboration amicale avec Dirk Schmidt dans la gestion de clients chez Prinovis, « AUTO MOTOR UND SPORT » a eu l'idée de donner la possibilité à ses collègues d'obtenir des informations de première main sur le processus d'impression. Ainsi, Jens Müller, directeur de production chez Motor Presse Stuttgart, et son « copilote » Michael Wander ont avancé l'idée d'envoyer quelques collaborateurs dans l'imprimerie de leur magazine. Patric Otto a été le premier à pouvoir se réjouir de suivre le chemin des feuilles qu'il avait conçues, de la mise en page numérique jusqu'au produit prêt à être livré en passant par le choix du papier.

 

 Ce que nous apprécions le plus ? La grande compétence technique et l'action ciblée de notre gestionnaire de clients et de notre interlocuteur direct de la production chez Prinovis. 

Jens Müller, Leitung Herstellung, Motor Presse Stuttgart

Les magazines bien emballés attendent d'être expédiés : certains servent de souvenir de l'inoubliable journée

 

Une organisation prévoyante

Chez Prinovis, Dirk Schmidt a pris avec plaisir les commandes afin d'organiser la brève visite de l'apprenti de son plus fidèle client pour qu'elle soit la plus intéressante et variée possible : les effectifs ont été prévus de manière optimale afin de pouvoir donner des descriptions détaillées de toutes les étapes importantes du processus d'impression et de pouvoir obtenir des réponses aux éventuelles questions de la part de collègues qualifiés. Car même si chez Prinovis, les groupes de visiteurs habituels ont un aperçu en direct de l'imprimerie, cette visite solo devait être une expérience toute particulière pour l'invité de Motor Presse. En pole position du programme de la journée, on retrouve des moments marquants tels qu'un changement de rouleau complet et le suivi direct des pointes de gravure lors de leur travail à grande vitesse.

 

 Quiconque exerce son travail avec passion, présente naturellement aussi avec fierté le parfait fonctionnement de la technique. Bien entendu, tout particulièrement aux clients avec lesquels on cherche et trouve de concert les meilleures solutions. 

Dirk Schmidt, gestionnaire de clients chez Prinovis Ahrensburg

De 0 à 100 en matière d'information

Avec toute sorte de savoir théorique propre à l'impression de Motor Presse dans ses bagages, Patric Otto a fait part au site Prinovis d'Ahrensburg de son excitation de vivre à présent la pratique, et n'a été brièvement interrompu que par un accueil chaleureux et des anecdotes amusantes sur le secteur de l'impression. Ensuite venait déjà le premier arrêt au stock de ravitaillement : la préparation du cylindre imprimeur. Ici, les cylindres de base en cuivre brillant sont d'abord recouverts d'une couche de protéine séparatrice, et ensuite, dans le bain d'électrolyte, d'une fine pellicule de cuivre détachable, avant de recevoir la touche finale qui précède la gravure en soi. Le simple volume impressionne déjà l'apprenti : environ 3 000 cylindres attendent d'être utilisés dans les armoires.

 Je me suis senti comme une célébrité, tout le monde était si chaleureux et accueillant, aucun doute possible. Dans l'espace de fabrication, qui s'étend sur trois étages, on se sent tout petit, comme une mini à côté d'un poids lourd. 

Patric Otto, apprenti concepteur de médias avec spécialisation en numérique et impression, « AUTO MOTOR UND SPORT »

À Ahrensburg, environ 3 000 cylindres sont constamment en mouvement ou attendent d'être utilisés
Même en observant de près, Patric Otto et Dirk Schmidt ne peuvent suivre des yeux la vitesse vertigineuse des pointes qu'avec difficultés.

 

Lorsque les pointes en diamant sont en mouvement et que les alvéoles pour l'impression en creux gravent le cuivre, l'œil n'est pas assez rapide. Cela n'impressionne pas seulement les visiteurs habituels de la salle des machines : le gestionnaire de clients Dirk Schmidt est lui-même aussi toujours fasciné par la haute fréquence de 7,5 kHz. Patric Otto, qui en connait pourtant un bout sur les grandes vitesses, est lui aussi impressionné par la précision : pendant la gravure déjà, une caméra contrôle le résultat, afin que la qualité d'impression soit constamment maintenue au plus haut niveau. Une couche protectrice chromée perfectionne les cylindres avant qu'ils soient automatiquement conduits dans le système d'impression par monorail.

 

Une couleur intense pour une brillance sans égale

Alors que la couleur était couchée sur papier à une vitesse de 50 mètres par seconde, l'apprenti concepteur de médias observait en direct un aspect fort prisé chez ses collègues de l'impression : la grande saturation de couleur et la reproduction d'image brillante qui en résulte. Ces avantages par rapport à la méthode offset sont obtenus grâce à deux facteurs : premièrement, avec l'impression en creux, il n'y a guère de problèmes avec la prise d'encre, appelée trapping, et deuxièmement, il est rare que le papier se froisse à cause de l'impression de surfaces de papier plus légères. Mais aussi intéressant la visite soit-elle, le séjour dans la salle des machines ne devait pas durer trop longtemps. En effet, les solvants provenant des quatre couleurs d'impression affectent à long terme notre perception : un sentiment semblable à celui d'être en route lorsqu'il y a du brouillard... 

 On remarque que pour tous les participants, le produit fini se trouve au premier plan. Nous avons ainsi, de numéro en numéro et d'année en année, la garantie d'un processus de production et d'un respect des délais irréprochables. 

Michael Wander, directeur de production adjoint, Motor Presse Stuttgart

Chacune des couleurs est transportée à une vitesse de 50 mètres par seconde du cylindre sur le papier, avec le jaune en premier lieu car il s'agit du ton le plus clair.
Une joie anticipée sur tous les visages : les différentes feuilles imprimées et la couverture sont réunies pour former le magazine

 

De 5 à 8 magazines par seconde en moyenne

La fascination était au rendez-vous, même lorsqu'il était question de couper, à partir de longues bandes de papier et grâce à un système d'engrenage délicat, d'abord de longues bandes, et ensuite des feuilles imprimées : ce n'est pas seulement la technique de pointe, mais surtout le savoir-faire et la passion des collègues pour les machines qui ont fortement impressionné Patric Otto. Lorsque, après de nombreuses opérations de coupe, de pliage et de triage, toutes les feuilles imprimées ont finalement formé le nouveau « AUTO MOTOR UND SPORT », qui a ensuite été agrafé avec soin, mis sous film rétractable et préparé à la livraison sur palettes, l'excitation pour tout le travail réalisé était à son comble.

 

 Il n'est pas étonnant que chez Motor Presse, nous trouvons une solution à chaque problème avec les collègues de Prinovis : ils vivent leur métier ! 

Patric Otto, apprenti concepteur de médias avec spécialisation en numérique et impression, « AUTO MOTOR UND SPORT »